Bienvenue sur le site du comité de mobilisation de Bordeaux 2

Qui sommes-nous? Des étudiants qui luttent pour une université plus égalitaire, pour un meilleur enseignement, et pour également combattre les projets de lois actuels qui entravent la liberté de chacun.

Sur ce site vous trouverez de multiples sections abordant les domaines dont nous nous occupons. Bonne visite et n'hésitez pas à laisser des commentaires.

25/10/2009

Compte rendu de la réunion du 20/10/09

Compte rendu de la réunion du 20/10/09

Ordre du jour :

1) Bilan de l'AG
2) Debriefing de la table à café
3) Investissement du comité
4) Revendications ajournées : comment les présenter?
5) Perspectives
6) Prochaine AG
7) CA/CEVU/CROUS
8) Tract informatif

I) Bilan de l'AG


Il y avait environ 90 personnes à l'AG, c'est donc une réussite numérique pour une rentrée LRU volume III.

Les débats ont cruellement manqué, mais malheureusement nous n'avions qu'une heure pour boucler l'AG. C'était donc une AG tournée vers le vote plus que sur l'information et la lutte. Cependant elle a permis d'établir une plateforme de revendications, qui sera présentée lors de la prochaine CNU (Coordination Nationale Universitaire).

Des perspectives plus vastes n'ont pas pu aboutir en raison du manque de temps de débat. Il faudrait de plus remédier à la non clarté des revendications.

II) Debriefing de la table à café

La table à café a été une réussite sur les trois jours.

Nous avons récolté des fonds suffisants qui rembourseront les tracts et financeront une partie du trajet des mandatés (en semi-impératif*) pour la CNU. L'information a été importante, et les gens sont venus se renseigner, dont beaucoup de premières années !

On a réussi à prendre une table malgré les refus de l'administration. La « Rage Against The Machine à café » reviendra devant le parvis !!

III) Investissement dans le comité

- Importance de faire des commissions tournantes et révocables.
- Il ne faut pas que ce soit toujours les mêmes qui fassent les tracts et diffusent l'information.
- Il faut continuer à s'auto-informer.
- Il faut que tou-t-es soient aptes à tenir un argumentaire sur nos luttes.
- Il faut créer une commission d'information sur les lois.
- Idée d'écrire un petit journal politique informatif.
- Si tou-t-es se motivent on perdra moins de temps.
- Tendre vers une convergence avec l'IRTS (Institut Régional du Travail Social) de Bergerac.
- Créer le PRESQ étudiant pour lutter contre le PRES de Bordeaux.
- Il faut évacuer les questions où l'on a déjà des conclusions (bilans redondants).
- Il faut se responsabiliser ; la logique actuelle : « si je ne le fais pas je sais que d'autres le feront ».
- Il faut faire de l'affichage informatif.

IV) Revendications ajournées

Les deux propositions ajournées à la prochaine AG seront débattues par mail.

V) Perspectives

- La CNU étant noyautée par les enseignant(e)s-chercheurs(euses) et les corporatistes : y-a-t-il une nécessité d'y participer ?

- Création de mouvements autonomes : Coordination nationale étudiante, enseignantes et biatoss (dissolution de la CNU).
- Créer un mouvement qui porterait des revendications plus larges et ce, de manière géographique et non sectorielle. C'est un projet de long terme.
- Expliciter la revendication concernant le blocage des Conseils d'Administration.
- Création d'une coordination grand Sud-Ouest.
- Commission action vendredi 23 Octobre.

Les autres points ont été ajourné jusqu'à la prochaine réunion du comité.


*Mandat Semi-impératif : Le mandaté doit porter les revendications de l'Assemblée Générale de manière stricte, mais peut également prendre part aux autres votes non-évoqués en A.G. Contrairement au mandat libre, il ne peut proposer d'autres revendications lors des coordinations.

PS: correction par mathou chloé et jérôme.


23/10/2009

Réponse ouverte à l’INVITATION DE LA MINISTRE VALERIE PECRESSE aux lauréats du Conseil Européen de la Recherche (ERC), le 22 OCTOBRE

par Borís BURLE, le 15 oct. 2009

Madame la Ministre,

Je vous remercie de votre invitation à participer au cocktail que vous organisez en l’honneur des lauréats du Conseil Européen de la Recherche (European Research Council, ERC), et qui aura lieu le 22 octobre.

Je ne participerai pas à ce cocktail dont un des objectif est manifestement de célébrer les "arbres qui cachent la forêt", alors même que les réformes que vous mettez en œuvre déciment les arbres de ces mêmes forêts. Comment célébrer la qualité de la recherche française quand les discours officiels méprisent ouvertement les chercheurs ? Si vous croyez, madame la Ministre, que la recherche n’avance que grâce à un nombre limité de chercheurs "excellents", j’ai le regret de vous dire que vous vous trompez : la recherche est, par essence, une œuvre collective, de longue haleine, dans laquelle tous les acteurs jouent un rôle fondamental, du technicien au chercheur primé. Le gouvernement auquel vous participez, et vous même, défendez une conception très hiérarchique, pyramidale de l’organisation de la recherche, où seuls ceux qui sont au sommet de la pyramide ont droit de cité. Il est facile de voir que même ceux qui, selon cette conception que je conteste, se tiennent au sommet de la pyramide n’y sont maintenus que par la masse de ceux qui sont au dessous, les "médiocres" (puisque non excellents) d’après vos critères. Supprimez ces "médiocres", et toute votre pyramide s’écroule, précipitant à terre les "excellents".

Depuis des siècles, les scientifiques se définissent comme des ``pairs’’, c’est-à-dire des égaux, et la notion de hiérarchie, avec des "bons" et des "mauvais", n’a jamais fait partie du vocabulaire académique. C’est bien la sphère politique qui a introduit ces conceptions dans le monde de la recherche afin d’y appliquer un mode de gestion managerial et entreprenarial. Mais la recherche n’est pas, et ne doit pas devenir, une entreprise, car elle a pour but, non le profit, mais l’avancée de la connaissance pour le bien de l’Humanité.

Il me semble, Madame la Ministre, que vous, et bien d’autres au gouvernement, confondez les concepts d’excellence et d’élitisme. Il ne fait aucun doute, ni pour moi, ni pour l’immense majorité de mes collègues, que la recherche scientifique doit viser l’excellence, ne serait-ce que parce que nous sommes financés par des fonds publics issus de l’impôt, et que, plus que tout autre encore, cet argent doit être utilisé à bon escient pour de la recherche de haut niveau. D’ailleurs, et contrairement aux discours officiels, la recherche française n’a pas à rougir de sa qualité : l’exemple des "ERC Starting Grants" que vous voulez célébrer est de ce point de vue très informatif : la France se classe 2ème au niveau européen en terme de lauréats sur l’ensemble des disciplines, et première en sciences de la vie. Qui disait, le 22 janvier dernier, que la recherche française était de mauvaise qualité ? Les experts européens disent en tous cas clairement le contraire.

Mais ce n’est pas l’excellence qui est promue aujourd’hui, c’est bien l’élitisme, ce qui est très différent. Dans cette conception élitiste, on fixe, arbitrairement, que seul un certain pourcentage de projets (ou de chercheurs, ou d’équipes etc...) doit être soutenu et financé. Qu’importe que ceux qui se trouvent juste en dessous de la barre soient, eux aussi, "excellents" : ils ne sont pas assez excellents (vous m’accorderez que ce concept "d’excellents mais pas assez" est pour le moins "étrange") pour recevoir les lauriers de la gloire. Ils resteront donc sans financement, ou quasiment, et ne seront pas invités à vos "cocktails" de félicitations. Combien de projets de recherche, excellents, ont ainsi été retardés, voire abandonnés, faute de moyens ?

Vous comprendrez donc, Madame la Ministre, que je ne peux pas accepter de jouer, pour vous, la vitrine étincelante d’une recherche que vos réformes méprisent. Je n’accepte pas que soit utilisée ma réussite, ponctuelle, pour faire oublier que la recherche française est mise à mal. Je ne peux accepter d’être utilisé pour promouvoir un élitisme qui entrave le développement de bon nombre de chercheurs et de projets excellents.

Cordialement,

Boris BURLE, Lauréat ERC Starting Grant, Chercheur CNRS en Lutte, dans un Laboratoire en Lutte

******

Dans le cadre des lauréats 2009 du Conseil européen de la recherche,

Valérie Pécresse Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche vous prie de bien vouloir assister au cocktail qui aura lieu le 22 octobre 2009 à 19 heures en salle Hubert Curien

21 rue Descartes – 75231 Paris Cedex 05 Philippe ROSSINOT Cabinet de la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche

RSVP

20/10/2009

Assemblée générale de Bordeaux II du 20/10/09

AG MARDI 20/10/09

Ordre du jour :

- Qu’est-ce qu’une AG ? Qu’est-ce qu’un comité ?

AG : regroupement d’acteur d’un secteur donné. Pour discuter des lois, décrets qui créent des polémiques dans un secteur.

Pour les votes : une personne égale une voix.

Le comité est le fruit d’une AG, il défend les positions de l’AG et met en application les votes.

Le Comité est contre toutes discriminations.

- Que sont une CNE et une CNU ?

2 observateurs lors de la dernière CNU.

CNU regroupe différents acteurs de l’université.

CNE : regroupe les étudiants au niveau national

Lors de la CNU du 30 septembre : bilan et synthèse des décrets qui sont passés.

Loi sur mobilité des fonctionnaires, décret sur la masterisation.

Paris 7 : AG de 700 personnes.

Paris 2 : collège de droit.

Après midi : perspectives et moyens d’actions : débat sur le légitimité de la CNU car peu d’AG dans les fac et donc peu de mandatés pour les votes.

Texte : appel de la CNU qui reprend les revendications sur lesquelles elle s’est positionnée.

Prochaine CNU le 27 octobre à Paris 10.

A bordeaux 4 : création d’un collège droit : inscription après mention très bien pour le bac et coute 200 euros de plus.

A paris 5 : pour contré rentrée LRU : 50 bourses données sans l’avis du président.

Strasbourg : les étudiants on putsché le discours d’inauguration du président.

- Revendications locales et nationales : Casse globale de l’éducation

Point sur la LRU au niveau local : récapitulatif de ce qui s’est passé à Bordeaux lors de réunions.

Bordeaux 1 : semestre rebondir pour ceux qui ont moins de 8 au premier semestre qui passe dans un semestre qui n’est pas comptabilisé et s’ils loupent ce semestre, ils ne peuvent pas se réinscrire.

Bordeaux 2 : étudiants qui n’ont pas pu s’inscrire en première année avec pour raison qu’ils n’auraient pas les pré requis (alors que seul pré requis demandé devrait être le BAC).

Bordeaux 3 : fusion des UFR : but de faire des filières pluridisciplinaires.

Bordeaux 4 : collège droit.

IUT : financement se fait par les facs.

Lycées : plan DARCOS. Mouvements qui partent dans les lycées

- Compte rendu CNU 30/09/09

- Prochaine CNU : quels mandats et quelles revendications et Votes ?

· Pour la sauvegarde des services publics, de l’éducation de la maternelle à l’université : ADOPTEE

· Types de mandats pour partir en CNU : MANDAT SEMI IMPERATIF

· Abrogation sans condition et négociation du processus de Bologne, loi à l’origine même de la LRU : ADOPTEE

· Retrait sans condition ni négociation du plan licence qui mène à la mort des filières en sciences humaines et sociales : ADOPTEE

· Retrait sans condition ni négociation du plan campus : ADOPTEE

· Contre la création d’un mouvement corporatiste (qui est en train de se créer au sein de la CNU de part le fait de la non prise en compte des revendications étudiantes) auquel cas, la CNU n’aurait pu lieu d’exister si elle ne désire pas tendre vers un mouvement convergent : AJOURNEE

· Pour l’autonomie du mouvement étudiant dans la mesure où il a été court-circuité nationalement par le corps enseignants : ADOPTEE

· Régularisation de tous les sans papiers : AJOURNEE

· Pour les blocages des conseils d’administrations, instances antidémocratiques qui votent et mettent en place les décrets et arrêtés de la LRU : CONTRE

· Contre la création de filières d’excellences (type collège de droit) dans l’éducation publique qui créent un élitisme ouvert à ceux ayant les moyens de payer des frais d’inscriptions exorbitants : ADOPTEE

· Abrogation de la LRU : ADOPTEE

· Pour l’amélioration des services publics de la maternelle à l’université : ADOPTEE

18/10/2009

tract d'appel à l'AG



Assemblée Générale

le Mardi 20 OCTOBRE à 12H30

« Le mouvement universitaire qui a débuté en Janvier 2009 a été un mouvement de lutte sans précédent.
Les raisons de cette colère se résument ainsi :

- L'application de la loi LRU (Libertés et Responsabilités des Universités), et plus largement du processus de Bologne, qui a de graves conséquences sur l'éducation. A savoir la marchandisation du savoir, la gestion managériale de l'université (et de ses acteurs) et la mise en concurrence entre les filières et surtout entre les universités (processus inéluctable inscrit dans le classement de Shangaï *).

- La suppression massive de postes au sein de l'éducation nationale (91 200 suppressions entre 2008 et 2012)

- Le démantèlement des services publics, des organismes de recherches et de formations, qui par divers biais se retrouvent complexifiés tout en mettant à l'écart les recherches en sciences humaines et sociales

- La précarisation constante de tou-te-s les acteurs-trices de l'Université à travers la multiplication des contrats précaires et l'aggravation des conditions de travail

- Le décret de la Masterisation, l'instauration du plan licence et de l'opération campus, le décret modifiant le statut des Enseignants chercheurs, la loi dite sur la mobilité des fonctionnaires (stipulant la possibilité de licencier un fonctionnaire s'il refuse trois fois consécutivement une affectation à un poste) vont dans le sens d'une marchandisation de l'éducation sensée être gratuite, laïque, publique, populaire et émancipatrice.

Les attaques gouvernementales sont réelles envers l'éducation, de la maternelle à l'université, il est par conséquent primordial de riposter à la hauteur de ces affronts. Il est de l'avenir des étudiants (dont les conditions d'étude et de vie se dégradent de plus en plus), des personnels (qui peinent à être titularisés ou à trouver un poste) et des divers acteurs universitaires, de lutter contre la LRU afin de l'abroger. »


*(top 100 des meilleurs universités reposant sur des facteurs arbitraires et discutables comme le nombre de prix nobel -inexacte à cause du système de la recherche française puisque tributaire du C.N.R.S.- ou de publications dans les universités -avec une préférence pour celles rédigées en anglais. Ce classement est ignoré dans certains pays, comme les Etats-Unis, par exemple.)


Nous appelons donc tous les acteurs de l'université à participer à une

Assemblée Générale LE MARDI 20/10/10 à 12H30 (le lieu sera affiché Mardi matin)

http://comitebx2.blogspot.com/

13/10/2009

Une cagnotte pour les lycéens qui ne sèchent plus les cours C’est la nouvelle idée contre l’absentéisme scolaire.





Va-t-on bientôt payer les élèves pour qu’ils aillent en ? La Grande-Bretagne a déjà franchi le pas. Depuis 2008, les 16-18 ans issus de familles démunies sont « encouragés » à aller à l’école, moyennant salaire hebdomadaire et prime annuelle.

La n’y est pas encore. Mais à partir de lundi, l’académie de Créteil se lance dans l’incitation financière collective. Dans trois lycées professionnels, une « cagnotte » de 2 000 € va être allouée à deux classes : les élèves devront s’y fixer un objectif d’assiduité. S’il est rempli, la classe pourra s’offrir en fin d’année un voyage ou le Code de la route… pour un montant de 10 000 maximum.

Beaucoup de gens perplexes

Si cette expérience inédite se révèle concluante, le rectorat l’étendra à la moitié des lycées professionnels de l’académie. Avant généralisation ? Pour lutter contre l’absentéisme, qui décime chaque année les classes, surtout dans la voie professionnelle, on a déjà tenté beaucoup de remèdes. La prévention. La sanction, jusqu’à la suspension des allocations familiales, prévue par les textes, mais jamais appliquée.
En tournée avec Martin Hirsch, Luc Chatel et Nicolas Sarkozy ont fait de la lutte contre le décrochage scolaire leur cheval de bataille.
Au bout de l’école buissonnière, il y a le décrochage, complet, qui fait que, chaque année, quand d’autres fêtent leur bac, 120 000 à 150 000 jeunes tournent le dos aux études, sans rien dans les mains. Après le temps du bâton, voici venu celui de la carotte. « Le remède ne résout pas le problème : celui de la relation distendue des enfants aux études ! » juge le sociologue François Dubet. Secrétaire général de la Fédération des parents d’élèves (FCPE), Jean-Jacques Hazan doute des règles d’un jeu jugé dangereux. « Acheter la présence des élèves par une récompense ne va pas dans le sens du respect. Je doute que ce genre de marché fasse longtemps effet. »




http://www.leparisien.fr/societe/une-cagnotte-pour-les-lyceens-qui-ne-sechent-plus-les-cours-02-10-2009-659222.php